Après Dubaï, Londres, Monaco, Paris, Singapour et New York, c’est sur la Croisette de Cannes que l’Islamic Fashion Festival a choisi de poser ses valises pour sa 32e édition, placée sous le thème évocateur : « Lawrence d’Arabie sur la Côte d’Azur ». Le vendredi 22 mai 2015, en marge du prestigieux Festival de Cannes, l’événement phare de la mode musulmane a fait son show lors d’une soirée somptueuse à l’hôtel Intercontinental Carlton. Dziriya y était, et vous raconte.
À l’origine de ce projet visionnaire : Dato’ Raja Rezza Shah, fondateur de l’IFF, un événement devenu incontournable dans le paysage de la mode internationale. Son mot d’ordre : « La beauté dans la pudeur ». Pari réussi : l’IFF a su anticiper l’émergence d’un marché de niche estimé à 484 milliards de dollars d’ici 2019 (source : Thomson Reuters & Dinard Standard).
Depuis sa création en 2006, le festival a accueilli plus de 250 créateurs de toutes cultures et confessions. La force de l’événement ? Avoir su marier haute couture et traditions, et inviter des maisons prestigieuses comme Ralph & Russo à défiler dans un univers glamour et respectueux des codes musulmans.
La soirée a accueilli de nombreuses personnalités : SAR le Sultan et la Sultane de Pahang, le Prince et la Princesse de Bourbon des Deux-Siciles, le Duc et la Duchesse de Castro, mais aussi des figures aristocratiques comme Lady Linda Davies, le Prince Salman ben Abdelaziz ben Salman Al Saud ou encore le Comte Xavier de la Baume.
Sept designers ont illuminé la scène avec leurs collections, chacune inspirée par l’élégance orientale et la Riviera. Le tout sous le signe de la créativité, de la pudeur et de l’avant-garde :
Parmi les moments forts de la soirée, la remise d’un prix d’honneur à Myriam Kaabeche, d’origine algérienne, a marqué les esprits. Elle a été saluée par Son Altesse Royale la Sultane de Pahang pour sa contribution au rayonnement de la culture malaisienne à l’international.
Au-delà du prestige et des ambitions économiques, l’IFF revendique un rôle culturel et artistique fort. Il se donne pour mission de « favoriser l’expression d’une créativité musulmane versatile et durable ». Et à en juger par cette édition cannoise, on peut dire que le pari est largement tenu.
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